[Chronique] Lonewolf "The Dark Crusade"

Line-up


Photo de Wojtek Gabriel/Hard rocker management

Jens Börner (Vocaux - Guitare)
Damien Capolongo (Guitare)
Alex Hilbert (Basse)
Tonio (Batterie)

LONEWOLF The Dark Crusade (2009)


Tracklist

01. Dragons of the Night
02. Viktoria
03. Legacy of the Wild
04. The Dark Crusade
05. Hail Victory (Pagan Glory Part III)
06. Warrior Priest
07. The Wolf Division
08. Heathen Horde
09. Words of the Witch
10. Winter Farewell
11. The Hour Zero

Un an après un excellent Made in Hell (2008), Lonewolf continue sa glorieuse route en revenant des flammes éternelles, en cet automne 2009, avec l'épée de victoire qu'il y a forgé : un nouvel album de très grande classe, The Dark Crusade (Karthago Records); disponible dès le 12 Novembre (le 11 étant jour férié en France). Ce disque (Illustration de Chris Moyen) propose près d'une heure (un peu plus de 57 minutes) de Heavy Metal traditionnel à la sauce alpine : le loup est de sortie; un monde d'aventures, de quêtes, de dangers l’ attend. La bête grenobloise est prête au combat; les yeux, brulant, crépitent d’impatience, tandis que les crocs saillant se contentent d’un filet de bave pour les humecter, en attendant qu’un flux vital les innonde. Tout commence par une courte introduction (1'16) laissant présager d'un récit épique, Dragons of the Night (les claviers y sont assurée par Marta “Leather Witch” Gabriel, chanteuse du groupe polonais Crystal Viper), rampe de lancement du premier titre (deuxième plage donc), Viktoria, dédié par Jens (Vocaux/Guitare) à sa fille : "Welcome Viktoria, you are my flesh, you are my blood; Welcome Viktoria, angel of light, you are my pride", conquérante elle aussi d’un monde qu’elle a à découvrir. Ce morceau (superbe entrée en matière), le préféré de Jens dans la discographie du groupe, est représentatif de tout l’album : puissant, épique, mélodique (pas de gnangnan-pompeux), avec des vocaux bandant de conviction & de sincérité, sans oublier ce qui va avec, ces refrains entêtant que l’on ne peut s’empêcher de reprendre à plein poumons & qui vont donner lieu à de grands moments en concerts. Il commence avec quelques notes de guitare avant que la batterie n'entre en action, suivi peu après d'un chant fier & valeureux. Le refrain est excellent et file des frissons de par la manière dont il est entonné. Un titre bien speed où se cale dans sa dernière partie un solo de gratte bien sympa, avant que la rythmique principale ne refasse surface en support d'un chant excellent (une constante). Legacy of the Wild, hommage au metal allemand (Running Wild en tête), lui succède : "Hail to the free, hooray to the wild; Gave me force, faith & pride", AARRGGHH ! Je ne peux me retenir de brailler ce passage comme un dingue. Morceau, lourd, épique au chant puissant. Excellente composition au refrain imparable ! Les bruits d’une arme à l’affûtage se font entendre en prélude du quatrième titre, The Dark Crusade. Ce morceau entraînant à la batterie conductrice traîte des fanatiques islamistes : "We’re no slaves to religion; Worst liars – manipulation" & Jan Bünning (Bassiste de Paragon) a été invité à jouer sur ce titre. Ici aussi, une musicalité de premier ordre & un refrain qui reste en tête. Le cinquième morceau, mid-tempo, Hail Victory, clôture une trilogie de titres commencée sur l'album March into the Arena (2002), avec le titre Pagan Glory & poursuivi sur l'album Unholy Paradise (2003), avec Stronger than Evil; être fier de se battre pour ce en quoi l'on croit en est le mot d'ordre : "We’ve seen their empire fall, we’ve seen the tyrants crawl; Our freedom was born through our blood, our faith was our force". Je ne m'arrête plus de scander des "Hail, Hail, Hail, Hail !...", un sacré impact là-aussi. ça fait trois jours que j'écoute le disque & je ne m'en lasse pas ! Warrior Priest plante le décor au XIIème siècle & se penche sur les chevaliers teutoniques : "Then we returned into myths of time; Thousand secrets – forever left behind". Le groupe à cette faculté de créer des ambiances absolument terribles qui donnent cette envie de partir au combat & ce refrains, mortel ! The Wolf Division c'est le metal jusqu'à la mort : "We are rooted in the underground – to metal we’re bound; We’ve sworn the oath and honour it’s way, the cult of steel we hail"; ça vibre dans les tripes, ça parle au coeur & possède mon âme; là ce n'est plus possible, je vais finir par tout dévaster dans mon appart. Dès le début du titre vous êtes pris dans ce tourbillon de jouissance Metallique, qui perdure ! Heathen Horde traite de l'attaque du monastère de Lindisfarne (Ile de la Northumbrie - Nord de l'actuelle Angleterre) par les Vikings, en 793, "Heathen hearts, viking hordes; Bloodbath in the temple of god, they crushed the cross". Le solo a été exécuté par Majk Moti (Wild Knight, ex-Running Wild). On continue sur ce fier vent de conquête. Sentez le vent sur votre visage & le sang sur vos bras, leur dernier souffle les quitter. Ces "Kill'em all" qui vont finir par me rendre dingue; bordel quel pied ! Words of the Witch à pour sujet les pendaisons des sorcières de Salem; les paroles sont de Bart Gabriel (Manager de Lonewolf) : "You have no right; To torture, and kill in the god's name". Une calèche qui avance, des chiens qui aboient, des cloches qui sonnent, un rire & le morceau démarre sur un riff bien rock'n'roll dans un ensemble bien entraînant, très mélodique & rythmé, avec des vocaux toujours très présents. Winter Farewell est un titre très personnel puisqu'il parle du héros d'enfance de Jens, son grand-père, et de sa tristesse qu'il soit décédé sans avoir vu son arrière petite fille : "I’m sad she’ll never meet you; In her blood is a part of you". Sujet traité sur un sacré rythme; ça balance comme il faut, tant au niveau des instrus que du chant. Prenant. The Dark Crusade se clôture (sur la version CD) sur The Hour Zero : "This insane world is layed waste; Destruction is complete", long titre de presque onze minutes, portant sur la fin du monde suite à une guerre nucléaire. Il commence calmement & monte en puissance, avant de se poser quelque peu pour mieux repartir. Ce disque, superbement bien ficelé, structuré, composé, est un appel au headbanging & à la picole, renversée sur du cuir, du jean, des piques, des chaînes & des patches ! Sur le vinyle, à paraître le même jour sur Killer Metal Records, c'est le morceau Burning the Icons qui met un point final au quatrième album du groupe. Les icônes religieuses n'ont plus leur place, pour un autre monde. Felix Börner (batterie), frère de Jens, a participé à la pré-production du disque; mais, ayant quitté le groupe, durant l'été, pour se consacré à sa famille, c'est Tonio (nouveau batteur du groupe) qui a enregistré les parties de l'album. Tee-shirt & patches brodés (logo jaune sur fond noir) sont là. Il me tarde maintenant de voir le groupe sur scène, avec Hürlement, le 12 Décembre 2009, à Grenoble et d'hurler avec honneur : "Hail to the free, hooray to the wild; Gave me force, faith & pride". Lonewolf, Hail & Glory !

Lonewolf - Myspace

Arg ! L'attente n'en sera que plus dure ! Excellente chronique !

Je suis pas sûr d'avoir tout compris dans la chroniques.. faut dire que un gros bloc texte blanc d'un coup sur un écran noir, c'est assez hardcore alors j'ai perdu le fil plusieurs fois mais ca à l'air bien hein !

classe!!! Je bave déjà!!!!!!!

de toutes façon tu bave toujours !
et l'edition vinyle,elle arrive avec, ou plus tard ???

Le même jour chez Killer Metal Records.

L'album en CD sera également distribué par PYRENEAN METALHEADS RECORDS ! Alex, tu peux me récupérer un patch stp ?

Ok, j'en récupère 10 dans les deux jours.