27 et 31/10/2007 Snake bite festival

Pastekss a écrit:Diantre boulet que je suis, c'est quel bus déjà qu'il faut prendre en centre ville pour aller vers l'avenue Lespinet ?

Capricornmoon a écrit: On dira ce qu'on voudra, mais putain il y en a des assoces/labels qui se bougent le cul pour faire vivre le Métal Extrême sur Toulouse...et elles sont relativement mal récompensées de leurs efforts. J'expliquerai plus tard.

Donc rencard est pris pour ce qui s'annonce comme l'un des rendez-vous majeurs de la vie extrême dans la Ville Rose : le Snakebite Festival, festival de Death et Grind bien bourrin organisé par le très chouette label [title]Snakebite Productions[/title]. La loi du direct étant ce quelle est, on est passé de 6 groupes annoncés à 7, avec désistement de Letharsis pour cause de maladie du guitariste (je crois), remplacé par les gloires locales de Fleshdoll, et le rajout de 666 Seconds Of Chaos, projet Grind du trio marseillais de Loathing (qui jouaient aussi).

Départ en trombe du taff pour aller choper le bus n°10, qui théoriquement dépose pas loin de la salle du Fest, Les Vents du Sud, où je vis notamment Cult Of Luna ou encore Vital Remains. Première nouvelle, le bus ne fait plus son trajet habituel, faut prendre une correspondance à la con avec un bus qui lui passe tous loes 3/4 d'heures. Quand le chauffeur me sort méchamment "c'est à cause de la nouvelle ligne de métro", je lui répond qu'aux dernières nouvelles, ladite ligne ne va ni à son nouveau terminus, ni à son ancien, et qu'il pourrait se montrer poli à défaut d'être serviable, je suis pas là pour lui servir de punching-ball parce qu'il aime pas son boulot et que c'est 19h30, il préfèrerait être avec Bobonne.
Ambiance.
Donc, après être descendu à l'arrêt de la correspondance et avoir enchaineé avec 30 minutes de marche, je débarque aux Vents du Sud, et heureusement le concert n'a pas commencé. Retrouvailles autour d'une vodka/bière/banane avec quelques gloires de la région comme Deinos d'Hypokras (NB : Hräs' et Nargath, il a adoré l'album de Vortex Of End et vous a écrit, pourquoi vous ne lui avait pas répondu? Boulets :grossmile: ), ou encore Bestialfucker et Beathag. On discute du concert de la semaine dernière (ces Messieurs sont allés voir Desaster jouer gratos dans un entrepot de banlieue à Barcelone, devant une centaine de pékins), du retour d'Hirax dans le Nord en Mai, des festivals de l'an prochain, en gros de tout et n'importe quoi. Après de longues palabres, je rejoins la salle pour pas rater le début, faire la tournée des stands de merchandising et taper le bout de gras avec ceux que je n'ai pas vu dehors. Je suis accueilli à l'entrée par pneumotorax et ces potes du HOW, dans le rôle de la caissière blonde à forte poitrine (ils font çà très bien :elol: ). Discutaille avec Thrashercorpse, animateur de l'émission de métal du même nom sur les ondes radios tarnaises, éclusage de bières avec le Bastich et Braingrinder de Fleshdoll, retrouvailles de Diane Elle Est Au Nord, Blackaphy et Pastekss du Pyrenean Metal, et le premier groupe monte sur scène.

Il s'agit des tarnais de Old Skull, projet parallèle des gars de Necrocult et Trashnasty. Le nom dit bien ce qu'il veut dire, c'est du Death à l'ancienne, bien gras et bien lourd comme on savait si bien le faire dans les campagnes d'antan. Une sorte de mélange entre les premiers Autopsy et Grave, avec masse de basses et grognements porcins de rigueur. C'est absolument pas neuf, mais bien joué et avec conviction. Le public est à ce moment assez nombreux (on en est à une centaine d'entrées payantes), mais bouge peu, quoique étant présent bien devant. Trashercorpse me confie que c'est la troisième fois qu'il voit le groupe sur scène, et que ce fut largement leur meilleur concert. Je veux bien le croire, tant ce qui était parti pour être un apéritif s'est finalement révélé être une très riche entrée en matière. Seul bémol, le manque complet de communication avec le public (m'enfin, on en est pas encore au quasi-mépris d'Héritiers De La Haîne en ouverture de Vital Remains) : du coup, impossible de savoir les titres des chansons. Bon, ce n'est pas grave, car le groupe assure complètement niveau tambouille musicale : on headbangue, on bouge bien...enfin, on est maxi 10 à bien bouger. Comme ce sera le cas pendant quasiment toute la soirée, le public toulousain se révèle à ce moment-là d'une léthargie redoutable. Celà n'entame pas le plaisir des premiers rangs, et j'attends maintenant avec impatience de pouvoir poser une oreille sur la première véritable démo de Old Skull, qui se fait un poil attendre.

Capricornmoon a écrit: Pause bière et blabla, et Fleshdoll prends la scène d'assaut. Je pars avec un à priori mitigé, car leur type de Death moderne ne m'avait pas convaincu au Cursed Fest plus tôt dans l'année. Moralité : ce n'est qu'une connerie de plus à mon actif. Si musicalement Fleshdoll continue à ne pas être trop mon style de Death, force est de reconnaître que c'est un putain de groupe de scène. L'apport d'un nouveau guitariste renforce foutrement l'aspect Rock n'Roll graisseux de la musique, sorte de croisement improbable entre Bolt Thrower sous crack et Black Label Society sodomisé par un gode clouté tartiné de harissa. La présence scénique st là, et bien là, mais le public tarde à se montrer réceptif, ce qui commence à en devenir tout simplement frustrant. Celà ne semble pas géner le groupe qui lâche tout ce qu'il a, avec un Bastich sautant partout. Fleshdoll nous gratifie de deux nouveaux morceaux, à sortir sur leur prochain album, et la furie commence enfin à se déchaîner parmi les premiers rangs : malgré celà, les rares slammers ont du mal à trouver des bras pour les recevoir. Fleshdoll finira de nous éclater le crâne sur un abrutissant Mosh Pit Crescendo (leur hymne) suivi par une reprise ultra-dynamitée du Orgasmatron de Motörhead, aux paroles hurlées par Trashercorpse et votre serviteur, qui déclenche une putain de guerre dans le petit pit. Deuxième baffe de la soirée, donc...on en a pitié pour ceux qui vont suivre, car ça va être dur pour eux de maintenir le niveau.

Re-pause bière, discute avec Ténébras de Nuit Noire, venu ce soir voir Bloody Sign, et avc Nerull, l'ex-troubadour d'Ossuaire, qui m'annonce en douce quelques bonnes surprises pour le set des alsaciens. C'est aux aixois de Charnier de continuer la boucherie ( :cherchepas: ). Plus que convaincant sur démo, le quatuor arrive ce soir avec une set list renforcée d'un nombre conséquent de nouveaux morceaux. Seulement voilà, quelques petits problèmes techniques vont faire que le groupe va aligner quelques faux départs...et ils vont salement se venger les bougres, parce qu'on va se prendre une baffe monumentale en travers de la gueule!!! Charnier va nous la jouer lourde, étouffante, brutale...en un mot, titanesque. Comme un mélange ultra-violent entre la brutalité d'un Dawn Of Possession et la lourdeur suffocante d'un Gateways To Annihilation, avec quelques plans de guitares à la De Profundis et des riffs déstructurés et saccadés à la Domination. Le vocaliste grogne avec une voix qui ne semble pas sortir d'une gorge humaine, et les parties techniques ultra-sombres se rapprochent un peu de Divine Rapture. Les titres de la démo sortent bien mieux (Eradication Massive, Quand Les Lions Sont Lâchés, Pourfendeurs Des Dieux et un Charnier anthologique au refrain entêtant) tandis que les nouveaux morceaux démontrent une volonté claire de repousser encore plus loin les limites imposées par le Harnessing Ruin d'Immolation ou le Onwards To Golgotha d'Incantation (le magistral Du Sang Pour Yog-Sothoth et son refrain repris par une partie de la fosse, le massacre de Carnage Aux Portes Des Cieux). Ce concert confirme tout le bien que je pensais auparavant de Charnier en studio, et impose définitivement le groupe comme le combo français à surveiller : si leur prochain opus ne leur décroche pas un contrat, ce sera à désespérer de tout. Un groupe à voir sur scène, ne les manquez pas s'ils passent prête de chez vous : ils méritent bien de leur nom. Malheureusement, encore une fois, on notera un public assez passif.

Nouvelle pause et c'est les marseillais de 666 Seconds Of Chaos qui investissent la scène. Side-project des gars de Loathing, la seule différence est que le bassiste se colle ici derrière les fûts. Le groupe joue donc sans basse un Grindcore classique mais ultra-brutal. Pas mon style de prédilection, mais une chose est sûre : c'est gars-là tatent foutrement bien de leurs instruments, et balancent une bonne dose de décibels dans la gueule des premiers rangs, dont la léthargie commence à laisser croire que soit ils se sont trop dépensés sur les 3 précédents groupes (ben voyons...), soit ils n'en ont rien à foutre de ce qui se passe sur scène. Conformément à l'idée exprimée par le nom du groupe, 666 Seconds Of Chaos ne joue donc qu'un quart d'heure (c'était bien ce qui été prévu, et non pas le groupe se barrant par manque de retour du public) et de manière bien chaotique. C'est sympa live, mais je ne sais pas si ça me botterait plus sur album. En fait, je ne crois pas même, étant moyennenment réceptif au Grind. Notre trio donc change ses intruments (le batteur prends donc une basse, et c'est tout), branche la boite à rythmes, reprends son nom de Loathing et nous balance à la gueule un set de Brutal Death dans le plus pur style US. Je les avait déjà vu ouvrant pour Vital Remains en début d'année, et je n'avais absolument pas été convaincu ce jour-là, en particulier pour cause de boite à rythmes pas trop dans le ton et de set trop classique. Depuis, Loathing s'est largement amélioré. La boite à rythmes sonne quasiment comme un vrai batteur, le bassiste prouve qu'il est aussi à l'aise à la 4 cordes que derrière des fûts (son niveau est impressionnant), le gratteux aligne de bons solos et les grognements du chanteur sont bien colérique. Le concert est bon, mais je suis peu réceptif car ce n'est pas le style de Death que j'affectionne. Il y a encore un mini-pit devant, et le trio bouge sur scène, essayant de motiver plus de troupes...mais il sera dit que ce soir, les toulousains seront réfrigérés. On en est déjà à 200 entrées payantes, ce qui est moins que prévu (le staff espèrait 300). Loathing est donc un groupe que je conseillerais prioritairement aux fans de Skinless ou du Suffocation nouvelle période. Pas ma tasse de thé, mais force m'est de reconnaitre que le groupe sait maintenant tenir une scène, ce qui est un plus non négligeable dans le style.

Re-pause, puis c'est au tour des gloires locales de Zubrowska d'investir la scène. yant déjà sorti deux albums sur [title]X-Treem Music[/title], le label de Dave Rotten d'Avulsed, et ayant exportés un peu partout leur Deathcore, j'attendais pas mal de ce groupe que je voyais en concert ce soir pour la première fois. Loin de moi l'idée de faire du racisme musical, mais quand je vis les métalleux en t-shirts à logos illisibles être rapidement remplacés devant par des punks (dont un bon gros bobo émo en t-shit My Chemical Romance, complet avec la mèche sur le front), je commençais à me poser des questions. Le look du groupe, tenant plus du classique line-up de Grind moderne à la Cephalic Carnage, voire de Metalcore à la Lamb Of God, ne me rassura pas autant, mais je me dis "Bon t'es con : laisse les jouer, parait que ça blaste". La déception n'en fut que plus immense. De Death, je n'entendis que très très peu. De Core, un poil plus. Ce que j'entendis, par contre, fut une sorte de Grind/Punk bardés de plans techniques et d'alternance de voix entre les deux vocalistes, qui auraient eû l'air plus à leur aise dans un festival keupon qu'ici...mais la sauce ne prenait pas. Comme un The Dillinger Escape Plan mal joué, comme un Gronibard sérieux avec des plans limite Math-Rock, comme un Soilent Green avec des intros funk complètement à coté de la plaque (et tombant à plat, comme le regard limite effrayé de certains métalleux semblaient le dire). De mon point de vue, une purge absolument infâme, complètement imbitable et chiante à mourir. Je passe les 3/4 du set à bailler à m'en démonter la machoire (certains métalleux s'endorment carrément par terre devant les chiottes : de la musique ou de la bière, qui eût raison de leur résistance, je ne le saurais pas), avant de décider un repli stratégique pour taper le bout de gras avec Deinos, Nerull, Bestialfucker et Beathag, tous nous étions affligés devant ce summum du rien musical. Que Zubrowska soit un groupe novateur, je veux bien le croire. Mais de mon avis perso, ils étaient autant à leur place ce soir qu'un militant du Hezbollah à une réunion Tupperware des femmes-officiers de Tsahal. Le groupe semble pouratnt avoir été relativement apprécié, voire même une grande partie du public sembalit être venue pour eux, car à peine avaient ils posés leurs intruments que quasiment les 2/3 de la salle se dirigea vers la sortie, sans attendre le set de Bloody Sign :o Ce manque de respect caractérisé, tant envers la tête d'affiche qu'envers le staff organisant l'évènement, semble être devenu la marque de fabrique de la scène toulousaine, ne soutenant plus que les groupes de sa ville et limite boycottant le reste, pour s'étonner après de voir tant de concerts se faire annuler :pff:

Les quelque 120 peigne-culs qui quittèrent donc la salle manquèrent donc ce qui fut sans aucune contestation possible la cerise sur le gateau de cette soirée. Il est 01H30 du matin quand le trio alsacien monte sur scène et balance son intro. Un rapide coup d'oeil sur la setlist du groupe me confirme qu'effectivement, il va y avoir des surprises, mais bien plus que ce que Nerull m'avait annoncé. Bloody Sign va donner un show tonique, brutal et d'une noirceur abyssale. Le groupe pratique un Death Metal ultra sombre qui rappelle les débuts d'Incantation, mais avec une touche Black Metal qui en atténue la lourdeur pour rajouter de la puissance (ce n'est pas pour rien s'ils sont signés sur [title]Ibex Moon Records[/title], le propre label de John McEntee), avec une légère louche de Black Metal dans le style Hellhammer, voire premiers Beherit. C'est rapeux et bien dégueulasse, mais le son est d'une clarté cristalline, ce qui nous permet de bien prendre dans la gueule des morceaux comme Possessed By The Ancient Earth, Unleashing The Power Of The Bloody Sign, Serpent's Sky Secrets, Iron Genesis (annoncée comme une ode au début du Métââââââââl, avec couinement vocal de rigueur :elol: ) ou Vana Vigala Lotis. Le groupe joue devant un parterre réduit, mais définitivement acquis à sa cause, et l'aspect ésotérique et occulte des textes tant que de la musique passe formidablement bien. Installé juste à côté de Deinos, nous headbangons comme de vrais possédés, poussons des cris de gorets...quand démarre un riff que nous reconnaissons tous les deux, et Bloody Sign entame une version sur-vitaminée du classique From Beyond de Massacre dont nous hurlons le refrain tous les deux en choeur (From beyond!!! FROM BEYOOOOOOOOOOOOOND!!! :alcolo3: ). C'est le début des surprises : Bloody Sign va donc faire monter Nerull sur scène pour un boeuf sur pas moins de quatre reprises (le Bloodthirst d'Autopsy, le Scream Bloody Gore de Death où la encore Deinos et moi nous exploserons les cordes vocales sur le refrain, The Usurper de Celtic Frost et un morceau de Dark Angel), mais ce ne sera pas fini car le groupe enchaine quasi immédiatement après sur une version ultra-brutale du Agent Orange de Sodom (annoncée par un "Est ce que vous connaissez Sodom, bande d'alcoolos?") pour finir le set. On est lessivé, on est vidé : le groupe remercie ceux qui sont restés d'être venus, on remercie le groupe d'avoir fait le déplacement et on demande un rappel. Ce sera fait, car comme l'annonce le vocaliste Hagend au micro : "Ce morceau est dédié à tous ceux d'entre vous qui sont allés cette année au Party San voir Asphyx!!!" et le groupe nous balance un morceau de la bande à Van Drunnen : hélas, à ce moment-là le son devient un peu fouilli, et s'il me semble reconnaître The Rack, je ne le jurerais pas à 100% non plus. M'en fous, je headbangue comme un taré, j'ai un sourire jusq'aux oreilles...C'est un putain de bonheur, je n'en reviens pas. Quand le morceau finit, c'est 3 heures du matin et je suis sur les rotules. J'arrive à choper Hagend au stand de merchandising de Bloody Sign pour le remercier de ce show, et j'arrive à dégotter une place dans la voiture de Ténébras, qui accepte de faire un détour pour me déposer chez ouam'. En chemin, il me confirme la réédition sous peu des deux albums de Nuit Noire sur un label suédois, au format cassette (il semblerait qu'il y ait une forte demande à nouveau pour ce format).

Une putain de bonne soirée.
Une putain de baffe de la part de Bloody Sign, Charnier, Fleshdoll et Old Skull.
Une putain de bonne organisation de la part des Snakebite Boyz.
Un putain de bonheur de pouvoir partager de vieilles chansons avec des potes.

Et une putain d'attitude de la part des métalleux toulousains partis après Zubrowska : je pisse dans leur bain, je chie dans les bottes de ces connards prétentieux. Quand Bloody Sign a joué, il y avait beaucoup de midi-pyrénéens, mais les toulousains devaient se compter sur les doigts des deux mains. Un tel mépris tant envers le staff organisateur qu'envers un groupe ayant fait presque 1000 km pour venir jouer me pousse à dire que franchement, Toulouse ne mérite pas ce genre d'évènements, qui ramènent autant de monde quand ils sont organisés en pleine cambrousse (St Sulpice sur Tarn, etc...) que quand ils sont organisés en plein centre-ville d'une grosse métropole (c'est quand même ce qu'est Toulouse)...et après, cette bande de connards se plaint de la vague d'annulations de concerts de grosses pointures pour cause de manque de pré-ventes.

En début d'année, le Cursed Fest, qui réunissait uniquement des groupes toulousains et avait pas mal fonctionné au copinage de groupes et au Métal au sens large, avait fait 400 entrées.
Hier, le Snakebite Fest, en faisant venir une pointure internationale et des groupes de plusieurs régions lointaines, en se tablant uniquement sur la parait-il relative vitalité de la scène Death toulousaine, a fait à peine 200 entrées.
Quelque part, ça me fout les boules, surtout quand je vois ceux qui réclament ce genre de dates ne pas se pointer quand elle a lieu.
Vu la très bonne qualité de l'affiche qui nous fut proposée hier soir, j'espère que Snakebite pourra remettre le couvert encore longtemps. Mais le festival n'est pas fini, puisque 6 groupes de brutasses se produiront Mercredi soir sur la scène du Caravansérail, en banlieue : si c'est ne serait ce qu'à moitié aussi bien qu'hier soir, j'ai encore les neurones qui vont prendre.

un bon gros bobo émo en t-shit My Chemical Romance, complet avec la mèche sur le front

Et une putain d'attitude de la part des métalleux toulousains partis après Zubrowska

Capricornmoon a écrit: Toulouse ne mérite pas ce genre d'évènements, qui ramènent autant de monde quand ils sont organisés en pleine cambrousse (St Sulpice sur Tarn, etc...) que quand ils sont organisés en plein centre-ville d'une grosse métropole (c'est quand même ce qu'est Toulouse)..

Loran a écrit:Même vision pour moi de la soirée, avec un Bloody Sign ENORMISSIME !!!!!!!!
Juste une précision en passant :

Capricornmoon a écrit: Toulouse ne mérite pas ce genre d'évènements, qui ramènent autant de monde quand ils sont organisés en pleine cambrousse (St Sulpice sur Tarn, etc...) que quand ils sont organisés en plein centre-ville d'une grosse métropole (c'est quand même ce qu'est Toulouse)..

On a jamais dépassé les 140 entrées à St Sulpice, pour nous, faire 200 entrées payantes, serait plus qu'un succès !
Après c'est quand même la plus grosse affluence pour un concert de ce style qui ait été faite depuis bien longtemps sur Toulouse. Beaucoup plus que Vital Remains, que Pungent Stench, ... Certes on pouvait esperer mieux, mais ça aurait plus être pire. Et Toulouse mérite ce genre d'évènement, mais il faut le péréniser tranquillement.
Et St Sulpice c'est pas la cambrouse ...